Les intoxications alimentaires, loin d'être
exceptionnelles, sont tantôt insidieuses et lentes, tantôt
brutales avec mort en quelques heures ou moins.
Il est exact que les animaux au pâturage délaissent
eux-mêmes les plantes nuisibles :
renoncules (bouton d'or) |
millepertuis |
moutarde |
bardane |
seneçon |
mercuriale |
tabac |
sorgho |
centaurée |
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Ces plantes
provoquent des troubles hépatiques, digestifs ou
nerveux,
de même qu'une paralysie active de la mâchoire
avec "masque de bois" avec la centaurée
dorée,
ou encore une entérite avec le lupin. |
lupin |
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Les feuilles de certains arbres et arbustes (if,
cytise, ricin) sont rapidement mortelles après consommation.
Le cheval n'absorbe tous ces végétaux
qu'incidemment, en général parce qu'ils ont été
par mégarde mêlés à sa ration de vert
ou de fourrage.
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Les graines de gesce,
absorbées en trop grande quantité, provoquent
le lathyrisme, intoxication caractérisée
par le cornage et la paralysie de l'arrière-main.
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Les rhododendrons, la digitale,
les colchiques, le laurier rose, le pavot, l'ivraie, le ricin,
certaines fougères, le faux-fenouil ou férule sont
également nocifs, davantage sur certains sols que sur d'autres.
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Les prêles
qui abondent en certaines prairies contiennent une substance
abrasive qui irrite mortellement le tube digestif. Elles
dégagent peut-être aussi une certaine quantité
d'histamine particulièrement nocive.
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Les aliments
moisis, ceux mélangés d'ergot ou de cuscute,
occasionnent des désordres intestinaux et nerveux. |
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Quelques tourteaux
sont hautement toxiques, notamment certains tourteaux de lin et
de coton contenant des taux excessifs d'acide cyanhydrique.
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